Le recours des banques à des emprunts personnels en lieu et place d’un emprunt professionnel n’est pas une légende même si elles s’en défendent. Les restrictions sont telles pour nos PME que certains conseillers pro transfèrent les demandes vers leurs collègues particuliers. Si l’intention (et l’aveu d’impuissance) est louable, les conséquences peuvent être catastrophiques pour le chef d’entreprise.
M. X est garagiste, il exerce depuis plus de trente ans et vit modestement de son métier. Après un passage difficile lié à un impayé, il sollicite son banquier historique qui lui indique : « Je ne peux malheureusement rien faire pour l’exploitation mais si vous allez voir au guichet d’à côté, ma collègue au marché des particuliers peut peut-être faire quelque chose…. »
L’emprunt est accordé, l’hypothèque sur la maison est prise.
Plusieurs années passent sans difficultés quand arrive bientôt l’heure d’une retraite bien méritée. C’est peu avant ce moment que la banque s’affole. Elle se rend compte qu’à la retraite les revenus du professionnel ne seront plus les mêmes et qu’il ne pourra plus payer les échéances. Les relances sont de plus en plus pressantes, la banque veut saisir le bien.
Acculé, M. X sollicite le secours de notre partenaire financier Capital Initiative.
Capital Initiative a racheté la maison de M. X qui a ainsi pu solder son emprunt, il paie un loyer le temps de pouvoir organiser le rachat de la maison (au même prix) par lui-même ou peut être directement l’un de ses enfants.
La solution trouvée est lourde de sens mais au moins a-t-elle le mérite de laisser cet entrepreneur ayant travaillé dur toute sa vie, profiter de sa retraite à la maison.
